JALOUSIE II
« Regarde ! Ils se parlent encore,
Je suis sur qu’ils se voient dehors.
Mais, qu’est ce qu’ils peuvent se dire ?
J’aimerai bien être une petite souris.
Qu’est ce qu’il lui trouve à celle-là ?
En plus ! Il vient d’être papa.
On ne l’aurait pas cru comme ça. »
On croit toujours ce qu’on ne voit pas.
Un troupeau de bourrique
Avec l’esprit pratique.
Réglé comme un ordinateur
Ou on a laissé quelques horreurs,
Qui a grillé des composants
Mais en a gardé des mauvais sûrement.
Une bande de bête sournoise
Quelques fois frustrées par leurs âges.
Leurs bouches débitent plus d’âneries
Que certains journaux en écrivent.
Des mots tirés de jalousie
Et même, si j’ai déjà écrit,
Je peux vous dire que cette fois,
Je vous jure, que je ne vous louperai pas.
« Ils ont acheté une nouvelle voiture.
Certainement, avec l’argent de l’assurance.
Perdre un enfant, ça aide c’est sur
Pour ceux qui n’ont pas de sentiment. »
« Elle rentre souvent tard, chez elle !
Et tu n’as pas vu son appartement.
C’est un peu trop bien pour elle.
Il y a quelque chose de louche ! Là dedans. »
Un troupeau de bourrique
Avec l’esprit pratique.
Une bande de bête sournoise
Quelques fois frustrées par leurs ages.
Face à cet esprit de basse court
Ou les coqs ne valent pas mieux que les poules.
Il vaut mieux en rire que d’en pleurer.
Mais surtout ! Pas de pitié !
Patrice ADAM